MICHEL SARDOU REGRETTE DE NE PAS AVOIR éTé UN « TRèS BON PèRE »

Michel Sardou ne chantera pas « Non, je ne regrette rien ».

Car des regrets, la star de 77 ans avoue en avoir ! Ce vendredi soir 29 mars (24), ses fans pourront le voir sur France 3, se livrer honnêtement sur sa vie et son parcours. Et dans le documentaire Sardou, autoportrait, le chanteur n’a pas caché à Augustin Trappenard, qui l’interviewe, qu’il n’est pas très fier de son parcours… de père.

Cet enfant de la balle – né dans une famille dont l’implication dans le domaine du spectacle remonte au XIXe siècle, fils des comédiens Fernand et Jackie Sardou – estime qu’il n’a pas été un « très bon père » pour ses quatre enfants, Sandrine et Cynthia, nées de son premier mariage avec Françoise Pettré, et Romain et Davy, les fils qu’il a eus avec Elisabeth Haas, dite Babette. On pourrait ajouter qu’il n’a pas été non plus un très bon mari, puisque Romain et Cynthia n’ont qu’un mois d’écart, leur père vivant une double vie à cette époque.

Est-ce la raison de son peu d’implication dans la paternité ? Michel Sardou y voit surtout un manque de modèle paternel. « J'ai été un peu comme le mien », dit-il après s’être décrit comme un père « pas très bon ». « Je suis embarrassé avec les enfants », avoue-t-il.

« Je ne leur parlais assez peu. Je les aide quand je peux, quand ils me le demandent. Ils me le demandent souvent d'ailleurs », ajoute-t-il sans malice. Mais l'interprète de En chantant sait que ce n’est pas suffisant pour lever les « malentendus ». Et il s’en veut de ne pas avoir été assez présent auprès d’eux. « Il y a des malentendus, avec mon fils aîné, par exemple. Des malentendus qu'on aurait pu s'expliquer beaucoup plus simplement qu'au travers de déclarations et de choses comme ça », regrette Michel Sardou.

Mais celui qui terminera à Brest ce vendredi 29 mars sa (dernière) tournée d’adieu à guichets fermés, sait, comme Jules Renard que « le temps perdu ne se rattrape jamais » et préfère imaginer qu’il fera mieux… dans une autre vie. Car, philosophe et honnête, l’interprète de La Maladie d’amour a déclaré à Augustin Trappenard : « Je ne peux pas dire que j'ai été un bon père. Ce que je devrais améliorer dans ma prochaine vie, c'est ça ! J'ai été un peu indifférent ».

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