K. MARO RACONTE SON BURN-OUT

Le succès peut autant briser qu’enthousiasmer : c’est ce qui est arrivé à K. Maro.

Avec son tube Femme Like U, le jeune homme a cartonné, en dehors même des frontières francophones. Or cette soudaine notoriété l’a fragilisé.

Dans son autobiographie Renaissances (Faces Cachées), Cyril Kamar se livre sans fards. Et, face à Mouloud Achour dans Clique sur Canal+, il a bien voulu revenir sur ce moment où il a craqué. « La santé mentale n'a pas tenu... Au bout d'un moment j'ai brûlé la chandelle par les deux bouts », a-t-il raconté.

Evoquant son burn-out, l’artiste précise quels ont été les signes qu’il aurait fallu prendre en compte pour éviter l’hospitalisation. « Les premiers signes étaient la perte de poids et cette espèce de fatigue. Je revois des images qu'on passe de moi de 2004, 2005 et 2006, je pense que ça se voyait que j'allais mal tourner. »

La perte de poids a été très importante, puisque le jeune homme ne faisait plus que 42 kilos avant son hospitalisation. Quant à la fatigue, alors qu’il était en promo à travers le monde, il précise : « Tu as l'impression que tu n'arrives jamais à récupérer. En même temps, je mélangeais le boulot que je faisais auprès de mes équipes, ma carrière, le succès et répondre à la demande... »

Heureusement, à la différence de nombreuses stars, K. Maro n’a pas sombré dans l’usage de stupéfiants. Fort d’une éducation rigoureuse et d’un respect pour ses parents, notamment envers sa mère, le chanteur né à Beyrouth en 1980, donc en pleine guerre, a résisté. « La drogue, je trouvais que mes parents pouvaient me pardonner de mettre une baffe ou deux si je n'arrivais pas à supporter l'autorité, mais je pense qu'il ne m'aurait jamais pardonné... La drogue était la ligne qu'il ne fallait pas franchir », affirme celui qui est aujourd’hui producteur de musique.

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