POURQUOI PIèGE DE CRISTAL (DIE HARD) AVEC BRUCE WILLIS EST LE MEILLEUR FILM D’ACTION DE TOUS LES TEMPS

Diffusé ce mardi 7 mai 2024 à 21h10 sur M6, Piège de cristal est vraiment LA référence en matière de film d'action. Alors pourquoi est-il le meilleur en son genre ? Télé-Loisirs vous donne son avis sur la question.

Si vous demandez à cent personnes quel est le meilleur film d'action de tous les temps, il y a fort à parier que beaucoup citeront Piège de cristal (Die Hard en version originale). En ce qui me concerne, pas d'hésitation possible (même si le troisième volet, Une journée en enfer, n'est pas bien loin). Plus de 35 ans après sa sortie, la film de John McTiernan est encore un modèle non seulement pour les spectateurs, mais aussi pour les cinéastes. Pour le plus grand plaisir des fans de films d'action, il trouve encore très régulièrement le chemin de la télévision. On ne se lassera jamais de ce magnifique personnage de policier aux prises avec un groupe de terroristes particulièrement bien organisé dans la mythique immeuble Nakatomi Plaza.

Bruce Willis est John McClane, espoir des otages (et des spectateurs)

Qu'est-ce-qui fait un bon film d'action ? Un scénario simple, déjà, mais qui tient évidemment la route. Ce qui n'est en réalité pas si facile. Ici, en l'occurence un policier vient rendre visite à sa femme Holly (Bonnie Bedelia), dont il est séparé, nourrissant l'espoir de se rabibocher. Il la rejoint sur son lieu de travail, le Nakatomi Plaza donc, où une fête de Noël d'entreprise est organisée. La soirée prend très rapidement une autre tournure lorsque des terroristes les prennent en otages. Leur seul espoir : John McClane. Car c'est surtout ça, Piège de cristal : un personnage parfait magistralement interprété par Bruce Willis. Peu d'acteurs peuvent se targuer d'avoir joué un rôle aussi emblématique dans leur carrière. Un rôle qui colle littéralement à la peau de son interprète. La gouaille, la répartie, et l'humour de ce héros de fortune, au mauvais endroit, au mauvais moment, font de lui un protagoniste inclassable qui doit beaucoup au charisme du comédien américain désormais à la retraite, malheureusement. "Sans blague ! Et vous croyez que j'appelle pour commander une pizza ?", "Maintenant j'ai une mitraillette. Ho ! Ho ! Ho !", "Viens me voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête !", et bien sûr le cultissime "Yippee-ki-yay, pauvre con !" : nombreuses sont les répliques entrées dans les annales du cinéma.

John McClane, un homme comme tout le monde

Contrairement à beaucoup de héros de films d'action de l'époque (Rambo, Terminator, Predator…), John McClane est un homme comme tout le monde. C'est ce qui fait tout son charme. Il a des problèmes de couple. Il n'est pas bodybuildé. Surtout, il n'est pas invincible. En témoigne son état physique en décrépitude au fur et à mesure du film (on a encore mal aux pieds pour lui !). Seul contre une armée de terroristes dans ce gigantesque gratte-ciel, il est surtout d'une témérité qui force le respect. Non sans mal, il les élimine un par un dans des séquences d'action d'un rythme fou. Et si ces scènes fonctionnent autant, c'est grâce au talent du cinéaste John McTiernan, qui parvient d'emblée à tirer le meilleur de son héros. Ça tire dans les tous sens. Mais le spectateur comprend ce qui se passe.

La mise en scène inspirée de John McTiernan et le méchant d'anthologie incarné par le très regretté Alan Rickman

Quand il s'agit d'action, la lisibilité de ces séquences est capitale. Ce que certains cinéaste du genre ont parfois tendance à oublier. Ici, la mise en scène fluide est au service du récit. Même la séquence d'introduction est un modèle du genre pour présenter un personnage. Tout au long du film, le réalisateur américain exploite ensuite à merveille l'espace du Nakatomi Plaza pour livrer un huis clos au suspense haletant jusqu'à la confrontation finale. Piège de cristal n'aurait pas eu la même saveur sans son méchant d'anthologie, Hans Gruber, incarné par le très regretté Alan Rickman, dont le charisme est à la hauteur de Bruce Willis. Je me devais également de mentionner le très attachant sergent Al Powell (Reginald VelJohnson), unique soutien de cher John McClane. Depuis le premier volet de la très lucrative saga Die Hard, beaucoup s'en sont inspiré (le très réussi Speed, White House Down, ou encore Skyscraper, pour ne citer qu'eux). Sans jamais égaler le maître.

À lire aussi
Piège de cristal (W9) : pourquoi Bruce Willis a t-il failli rater le rôle de John McClane ?

2024-05-07T06:42:10Z dg43tfdfdgfd